CONVERSATION MUSICALE #1 : AVEC BERNARD CAVANNA & NOËMI SCHINDLER
Quel compositeur est aujourd’hui aussi engagé que Bernard
Cavanna ? Cet engagement ne se limite pas à une prise de
position, mais nous invite à réfléchir sur la place que nous
occupons, sur les actes que nous posons et sur la précision
et la qualité avec lesquelles nous les réalisons.
Lorsque Bernard Cavanna choisit un texte de Louis-
Ferdinand Céline, il ne nous expose pas seulement face à
son choix, mais nous propose de le suivre dans les méandres
du parcours de sa décision.
« […] En entendant ce texte, ce sont nos agitations
intérieures qui vont se faire sentir, oscillant entre ce
qu’il y a de pire et de meilleur en nous » écrit Nathalie
Marteau, directrice du Théâtre du Merlan.
Dans le cadre de cette rencontre, nous vous proposons
de mettre en vis-à-vis, la musique et le texte, avec des
pièces de Bernard Cavanna interprétées par Noëmi Schindler
et les élèves du Cefedem.
Mais aussi de mettre face à face, la parole du compositeur
et ses idées pour nous engager, mais cette fois, sur le
chemin d’un doute.
Quel compositeur est aujourd’hui aussi engagé que Bernard Cavanna ? Cet engagement ne se limite pas à une prise de position, mais nous invite à réfléchir sur la place que nous occupons, sur les actes que nous posons et sur la précision et la qualité avec lesquelles nous les réalisons.Lorsque Bernard Cavanna choisit un texte de Louis-Ferdinand Céline, il ne nous expose pas seulement face à son choix, mais nous propose de le suivre dans les méandres du parcours de sa décision.« En entendant ce texte, ce sont nos agitations intérieures qui vont se faire sentir, oscillant entre ce qu’il y a de pire et de meilleur en nous » écrit NathalieMarteau, directrice du Théâtre du Merlan.Dans le cadre de cette rencontre, nous vous proposons de mettre en vis-à-vis, la musique et le texte, avec des pièces de Bernard Cavanna interprétées par Noëmi Schindler et les élèves du Cefedem.Mais aussi de mettre face à face, la parole du compositeur et ses idées pour nous engager, mais cette fois, sur le chemin d’un doute. AvecBERNARD CAVANNA, compositeur NOËMI SCHINDLER, violoniste
Technique gmem-CNCM-marseille
EN PARTENARIAT AVEC LA BIBLIOTHÈQUE DE MARSEILLE À VOCATION RÉGIONALE - ALCAZAR ENTRÉE LIBRE
à suivre... MERCREDI 14 MAI // 17H00 BMVR L'ALCAZAR CONVERSATION MUSICALE #2
MARDI 6 MAI // 18H30 FRICHE LA BELLE DE MAI > PETIT RAMA VERNISSAGE INSTALLATION
ANTSCAPE
Dans l’installation «Antscape», les recherches de
Nicolas Clauss croisent celles du compositeur clarinettiste
Sylvain Kassap. Ensemble, ils proposent une oeuvre
picturale et musicale pour plusieurs écrans où partition
sonore et partition visuelle dialoguent entre elles,
laissant une place importante à la dimension aléatoire.
Les deux artistes travaillent ici autour de la notion de
«paysages mentaux», de tableaux en mouvement qui
invitent le spectateur à une expérience sensible, onirique
et contemplative.
Dans l’installation «Antscape», les recherches de Nicolas Clauss croisent celles du compositeur clarinettiste Sylvain Kassap. Ensemble, ils proposent une œuvre picturale et musicale pour plusieurs écrans où partition sonore et partition visuelle dialoguent entre elles, laissant une place importante à la dimension aléatoire. Les deux artistes travaillent ici autour de la notion de «paysages mentaux», de tableaux en mouvement qui invitent le spectateur à une expérience sensible, onirique et contemplative.
INSTALLATION DU 7 AU 18 MAI DU MARDI AU DIMANCHE > 13H À 19HLES 7, 9 ET 14 MAI > EN NOCTURNE JUSQU'À 23H
MERCREDI 7 MAI // 18H30 À 22H30 FRICHE LA BELLE DE MAI > TOIT TERRASSE - GRAND PLATEAU - PETIT PLATEAU 4 CONCERTS D'ORCHESTRES À LA CARTE
SOIRÉE D'OUVERTURE
Voici ce que, dans le milieu du sport, il est convenu d’appeler
une rencontre au sommet. Il s’agit en l’occurrence
d’une rencontre entre deux grandes formations musicales
de Provence : d’un côté, l’Orchestre Régional de
Cannes PACA, sous la direction de Vincent Renaud et
de l’autre côté, l’Orchestre Régional Avignon Provence,
sous la direction de Jean Deroyer. Nulle cacophonie à
craindre, cependant, car les deux orchestres ne jouent
bien sûr pas en même temps mais en alternance, chacun
proposant deux concerts différents. Côté cannois,
l’on pourra d’abord entendre «Concerto grosso» de
Philip Glass, puis «L’origine du monde» de Hugues
Dufourt et «Le lac» de Tristan Murail, tandis que, côté
avignonnais, l’on commencera avec le «Concerto pour
violon et orchestre» de Bernard Cavanna et l’on poursuivra
au son de «Tiger», une nouvelle création de Philippe
Schoeller. Spectaculaire soirée, où l’on peut assister
au(x) concert(s) de son choix, au tarif de 3€ par
concert – l’ensemble de la soirée faisant l’objet d’un
tarif spécial - avec comme introduction, un point de vue
du toit-terrasse de la Friche la Belle de Mai au soleil
couchant.
Voici ce que, dans le milieu du sport, il est convenu d’appeler une rencontre au sommet. Il s’agit en l’occurrence d’une rencontre entre deux grandes formations musicales de Provence : d’un côté, l’Orchestre Régional de Cannes PACA, sous la direction de Vincent Renaud et de l’autre côté, l’Orchestre Régional Avignon Provence, sous la direction de Jean Deroyer. Nulle cacophonie à craindre, cependant, car les deux orchestres ne jouent bien sûr pas en même temps mais en alternance, chacun proposant deux concerts différents. Côté cannois, l’on pourra d’abord entendre «Concerto grosso» de Philip Glass, puis «L’origine du monde» de Hugues Dufourt et «Le lac» de Tristan Murail, tandis que, côté avignonnais, l’on commencera avec le «Concerto pour violon et orchestre» de Bernard Cavanna et l’on poursuivra au son de «Tiger», une nouvelle création de Philippe Schoeller. Spectaculaire soirée, où l’on peut assister au(x) concert(s) de son choix, au tarif de 3€ par concert – l’ensemble de la soirée faisant l’objet d’un tarif spécial - avec comme introduction, un point de vue du toit-terrasse de la Friche la Belle de Mai au soleil couchant. Avec ORCHESTRE RÉGIONAL DE CANNES PACAVINCENT RENAUD, chef d'orchestre ALAIN NEVEUX, pianiste&ORCHESTRE RÉGIONAL AVIGNON PROVENCEJEAN DEROYER, chef d'orchestre NOEMI SCHINDLER, violoniste
Programme 18H30 : TOIT TERRASSE"Concerto grosso" PHILIP GLASS
19H15 : GRAND PLATEAU "Concerto pour violon et orchestre" BERNARD CAVANNA
20H30 : PETIT PLATEAU "L'origine du monde HUGUES DUFOURT "Le lac" TRISTAN MURAIL
21H30 : GRAND PLATEAU "Tiger" < CRÉATION > PHILIPPE SCHOELLER
JEUDI 8 MAI // 17H30 À 21H30 PARC BORÉLY > PLEIN AIR CONCERTS
LA NUIT BORÉLY
«La nuit Borély» vous emporte à la tombée du jour :
Un dispositif ouvert à la promenade, où le public installé
sur des coussins ou des transats, se laissera aller au gré
des pièces, le temps d’une oeuvre ou de la soirée. En
quelque sorte, une proposition d’écoute libre.
Entouré d’une forêt de haut-parleurs, l’auditeur se laisse
porter… et c’est la surprise du son qui s’offre à lui. Le
son, libéré, est une invitation sensorielle, tactile, quand
bien-même le seul sens requis serait celui de l’ouïe. Voilà
où niche le riche paradoxe du concert acousmatique :
vivre une expérience complète et complexe à partir de
notre seule oreille.
Entre les deux concerts de Motus s’intercale «Légendes
», création d’Alexandros Markeas dévolue toute
entière au galoubet-tambourin, instrument à la fois
mélodique et rythmique, et parcourue tout du long de
réminiscences des mythes grecs, provençaux et africains.
Dans le cadre verdoyant du Parc Borély, La nuit Borély
s’annonce riche en sensations et en (fris)sons.
«La nuit Borély» vous emporte à la tombée du jour : Un dispositif ouvert à la promenade, où le public installé sur des coussins ou des transats, se laissera aller au gré des pièces, le temps d’une oeuvre ou de la soirée. En quelque sorte, une proposition d’écoute libre.
Entouré d’une forêt de haut-parleurs, l’auditeur se laisse porter… et c’est la surprise du son qui s’offre à lui. Le son, libéré, est une invitation sensorielle, tactile, quand bien-même le seul sens requis serait celui de l’ouïe. Voilà où niche le riche paradoxe du concert acousmatique : vivre une expérience complète et complexe à partir de notre seule oreille.
Entre les deux concerts de Motus s’intercale «Légendes», création d’Alexandros Markeas dévolue toute entière au galoubet-tambourin, instrument à la fois mélodique et rythmique, et parcourue tout du long de réminiscences des mythes grecs, provençaux et africains.
Dans le cadre verdoyant du Parc Borély, La nuit Borély s’annonce riche en sensations et en (fris)sons.
Programme > DE 17H30 À 19H00"Ouverture" de MOTUS"Les ornières ont disparu" <CRÉATION > de PHILIPPE LEGUÉRINEL"Rémanences" de PÔM BOUVIER B."Interlude" de MOTUS"En dedans" de FLORENT COLAUTTI"Pour en finir avec le pouvoir d’Orphée" de BERNARD PARMEGIANI"Coda" de MOTUS Avec MOTUS, compagnie musicale VINCENT LAUBEUF, direction artistique JONATHAN PRAGER, interprète sur acousmoniumOLIVIER LEMARCHE, régie assisté de Guillaume ContréÉRIC BROITMANN, GUILLAUME CONTRÉ, VINCENT LAUBEUF, compositeurs d’«Ouverture», «Interludes» et «Coda» Programme> DE 19H00 À 19H30 "Légendes" <CRÉATION> d'ALEXANDROS MARKEASpour grand ensemble galoubets et tambourins Avec SÉBASTIEN BOURRELLY, PATRICE CONTE, VALENTIN CONTE, ÉRIC IGLESIAS, BENJAMIN MELIA, FLORIAN MESUREUX, MIQUÈU MONTANARO, JEAN-LOUIS TODISCOet quarante tambourinaïres de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Programme > DE 20H00 À 21H30"Ouverture" de MOTUS"Antropos" <CRÉATION > de LIVIA GIOVANINETTI "Calm Flow" de YUKA NAGAMATSU"Interlude" de MOTUS"La ressemblance entre ces deux" <CRÉATION > de NATHANAËLLE RABOISSON"Petite symphonie intuitive pour un paysage de printemps" de LUC FERRARI "Coda" de MOTUS CONCERTS MOTUS Production Motus. Motus est en résidence à la Muse en Circuit, Centre National de Création Musicale. Motus est soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication, la Drac Ile-de-France au titre de l’aide aux ensembles conventionnés, la Sacem-la culture avec la copie privée, la Spedidam et la Ville de Paris. CONCERT «LÉGENDES» D’ALEXANDROS MARKEAS Production Le Chantier, Centre de création des nouvelles musiques traditionnelles & musiques du monde Crédit photo DR
ENTRÉE LIBRE
VENDREDI 9 MAI // 12H30 SALLE MUSICATREIZE RÉCITAL DE PIANO
MIDISSONNANT #1
Membre de l’ensemble Ars Nova, le pianiste Michel Maurer cultive un goût prononcé pour la musique du XXe siècle et pour les différentes formes de création contemporaine – ce qui l’a conduit à s’aventurer plus d’une fois du côté de l’improvisation, des arts plastiques ou encore du spectacle vivant. Il n’en reste pas moins un grand amateur et un remarquable passeur du répertoire classique et romantique. De ce balancement entre modernité et classicisme, le récital conçu pour le «festival les musiques» rend parfaitement compte en donnant à entendre des pièces de Robert Schumann, Maurice Ravel et Luc Ferrari, trois compositeurs que Michel Maurer connaît en profondeur et dont il fait ici dialoguer les oeuvres en un subtil jeu de résonances et de correspondances.
Avec MICHEL MAURER, piano
Programme Robert Schumann"Trois Fantasiestücke op. 111"ROBERT SCHUMANN
VENDREDI 9 MAI // 19H00 FRICHE LA BELLE DE MAI (PETIT PLATEAU) MUSIQUE ET DESIGN CULINAIRE
SENSITIVEXPLOSION
Spectacle en 3 actes.
Sous ce titre pour le moins détonant, en forme de motvalise
piégé, se cache un spectacle concocté conjointement
par Vivien Trelcat (musique), Delphine Huguet
(gastronomie) et Pascaline Aumond (vidéo).
Transdisciplinaire, «Sensitivexplosion» est une performance
dans laquelle création audiovisuelle et création
culinaire sont étroitement mêlées afin de générer une
intense expérience sensorielle, induisant une participation
active du public. Le spectacle se découpe en trois
actes, durant lesquels des plats sont mitonnés grâce
aux ondes sonores, chaque acte se terminant par une
dégustation. Situé entre le palpable et l’impalpable, le
matériel et l’immatériel, ce festin pluridisciplinaire se
révèle aussi nourrissant pour le corps que pour l’esprit :
tout du long, il s’attache à titiller les papilles en même
temps que les pupilles et à stimuler les oreilles autant
que les narines.
Spectacle en 3 actes.
Sous ce titre pour le moins détonant, en forme de mot-valise piégé, se cache un spectacle concocté conjointement par Vivien Trelcat (musique), Delphine Huguet (gastronomie) et Pascaline Aumond (vidéo). Transdisciplinaire, «Sensitivexplosion» est une performance dans laquelle création audiovisuelle et création culinaire sont étroitement mêlées afin de générer une intense expérience sensorielle, induisant une participation active du public. Le spectacle se découpe en trois actes, durant lesquels des plats sont mitonnés grâce aux ondes sonores, chaque acte se terminant par une dégustation. Situé entre le palpable et l’impalpable, le matériel et l’immatériel, ce festin pluridisciplinaire se révèle aussi nourrissant pour le corps que pour l’esprit : tout du long, il s’attache à titiller les papilles en même temps que les pupilles et à stimuler les oreilles autant que les narines.
Avec VIVIEN TRELCAT, musiqueDELPHINE HUGUET, food designPASCALINE AUMOND, vidéo
EN COLLABORATION AVEC LE RESTAURANT LES GRANDES TABLES DE LA FRICHE LA BELLE DE MAI
VENDREDI 9 MAI // 21H00 FRICHE LA BELLE DE MAI (GRAND PLATEAU) MUSIQUE ET DANSE
TWIN PARADOX
« Danser malgré tout. Danser après tout. » Faisant allusion
dans son titre au paradoxe des jumeaux (qui, dans
la théorie de la relativité, met en évidence l’influence
de la vitesse et du mouvement sur le déroulement du
temps), «Twin Paradox» va puiser son énergie créatrice
dans le souvenir de ces marathons de danse – immortalisés
par le roman (et le film) «On achève bien les
chevaux» – au long desquels, dans l’Amérique en crise
des années 1920, des couples s’affrontaient sur la piste
en dansant jusqu’à l’épuisement.
Au-delà de l’importance historique et sociale d’un tel
phénomène, ce qui fascine avant tout Mathilde Monnier,
c’est l’espèce de folie qui est ici à l’oeuvre, une folie qui
s’incarne dans la figure archaïque du couple d’amants.
Ainsi, le spectacle met en scène cinq couples de vraisfaux
jumeaux, revêtus de tenues multicolores et emportés
dans une longue étreinte, au rythme sinueux de
la musique de Luc Ferrari, mêlant sons urbains et naturels,
voix et instruments en un captivant paysage musical.
« Danser malgré tout. Danser après tout. » Faisant allusion dans son titre au paradoxe des jumeaux (qui, dans la théorie de la relativité, met en évidence l’influence de la vitesse et du mouvement sur le déroulement du temps), «Twin Paradox» va puiser son énergie créatrice dans le souvenir de ces marathons de danse – immortalisés par le roman (et le film) «On achève bien les chevaux» – au long desquels, dans l’Amérique en crise des années 1920, des couples s’affrontaient sur la piste en dansant jusqu’à l’épuisement.
Au-delà de l’importance historique et sociale d’un tel phénomène, ce qui fascine avant tout Mathilde Monnier, c’est l’espèce de folie qui est ici à l’oeuvre, une folie qui s’incarne dans la figure archaïque du couple d’amants.
Ainsi, le spectacle met en scène quatre couples de vrais-faux jumeaux, revêtus de tenues multicolores et emportés dans une longue étreinte, au rythme sinueux de la musique de Luc Ferrari, mêlant sons urbains et naturels, voix et instruments en un captivant paysage musical.
Avec MARION BALLESTER, CHRISTOPHE BÉRANGER, SONIA DARBOIS, GUILLAUME GUILHERME, THIBAULT LAC, MATHILDE MONNIER, FELIX MATHIAS OTT, JONATHAN PRANLAS, danseurs
SAMEDI 10 MAI // À PARTIR DE 18H30 LE MERLAN, SCÈNE NATIONALE (EXTÉRIEUR ET INTÉRIEUR) CONCERTS
IMPROMPTUS MUSICAUX
Des sons et des sonneries qui nous remuent, qui nous
agitent, tels ceux de la cornemuse ou de l’orgue de barbarie...
18h30 : Quelques improvisations et un petit voyage en
musique celte : Deux sonneurs de cornemuses nous
proposent de découvrir les multiples facettes de leur
instrument. De la musique celte traditionnelle aux partitions
contemporaines, la cornemuse dévoile une palette
insoupçonnée de sonorités. Dépaysement garanti
pour ce voyage exceptionnel sur les territoires d’un instrument
qu’on pensait connaître mais qui s’ouvre sur
des imaginaires inattendus…
19h00 : S’apparentant davantage à la tradition orale qu’à
la musique écrite, cette pièce offre au musicien un terrain
d’expression à son intuition et au public une occasion
de laisser libre cours à son imagination.
«Cette pièce est destinée plus particulièrement à des
musiciens de jazz. L’interprète s’interroge sur la question
du rythme en agissant musicalement sur la bande
magnétique. Situant un climat, la notation et les propositions
écrites sont réduites au minimum.» Luc Ferrari
Des sons et des sonneries qui nous remuent, qui nous agitent, tels ceux de la cornemuse ou de l’orgue de barbarie...
18h30 : Quelques improvisations et un petit voyage en musique celte : Deux sonneurs de cornemuses nous proposent de découvrir les multiples facettes de leur instrument. De la musique celte traditionnelle aux partitions contemporaines, la cornemuse dévoile une palette insoupçonnée de sonorités. Dépaysement garanti pour ce voyage exceptionnel sur les territoires d’un instrument qu’on pensait connaître mais qui s’ouvre sur des imaginaires inattendus…
19h00 : S’apparentant davantage à la tradition orale qu’à la musique écrite, cette pièce offre au musicien un terrain d’expression à son intuition et au public une occasion de laisser libre cours à son imagination. «Cette pièce est destinée plus particulièrement à des musiciens de jazz. L’interprète s’interroge sur la question du rythme en agissant musicalement sur la bande magnétique. Situant un climat, la notation et les propositions écrites sont réduites au minimum.» Luc Ferrari
Avec des musiciens d'ARS NOVA
MICKAËL COZIEN, QUENTIN VIANNAIS, cornemuses PIERRE CHARIAL, orgue de barbarie MIHAÏ TRESTIAN, cymbalum
Programme > 18H30 - EN EXTÉRIEUR
"Quelques improvisations et un petit voyage en musique celte"
"L’accord ne m’use pas la nuit" BERNARD CAVANNA
"Le ruban de Moebius" YANN BIGOT
"His Father’s Lament for Donald MacKenzie" JOHN BAN MACKENZIE
accordéon, cymbalum, orgue de barbarie et trompe de
chasse, Bernard Cavanna manie avec superbe l’art de
l’orchestration, ainsi que celui de l’impertinence.
C’est en 1948 que Céline, ayant appris que Sartre dans «Portrait d’un Antisémite» (Les Temps Modernes, décembre 1945, texte repris plus tard en volume chez Gallimard sous le titre de «Réflexions sur la Question juive») avait écrit : «Si Céline a pu soutenir les thèses socialistes des Nazis, c’est qu’il était payé» écrivit ce pamphlet en réponse. Il passa à l’époque quasiment inaperçu. En novembre 1947, alors qu’il est en exil au Danemark, poursuivi (et condamné) pour ses faits de collaboration, Céline répond par un pamphlet virulent au «Portrait d’un antisémite» dressé à son encontre par Jean-Paul Sartre deux ans plus tôt. Sans concession aucune, «À l’agité du bocal» est une vocifération écrite. Céline y met toute sa verve, sa truculence, son aigreur et sa méchanceté aussi. Fasciné par cette violence mêlée de beauté et de grâce, Bernard Cavanna a voulu relever le défi et mener à bien ce projet insensé : faire un «bousin pour trois ténors et orchestre de foire» d’un texte de Céline, le bien-haï écrivain du siècle. Avec un ensemble de dix-huit musiciens unissant bois, cuivres, cordes, percussions, cornemuse, accordéon, cymbalum, orgue de barbarie et trompe de chasse, Bernard Cavanna manie avec superbe l’art de l’orchestration, ainsi que celui de l’impertinence.
De BERNARD CAVANNA, musique LOUIS-FERDINAND CÉLINE, texte PHILIPPE NAHON, direction
Avec CHRISTOPHE CRAPEZ, PAUL-ALEXANDRE DUBOIS, EUKEN OSTOLAZA, ténors ARS NOVA, ensemble instrumental composé de : ÉRIC LAMBERGER, clarinette JACQUES CHARLES, saxophone PATRICE PETITDIDIER, cor FABRICE BOURGERIE, trompette PATRICE HIC, trombone PHILIPPE LEGRIS, tuba DORINE DUCHEZ, accordéon ISABELLE CORNÉLIS et DIDIER PLISSON, percussions BÉNÉDICTE TROTEREAU, violon ALAIN TRESALLET, alto ISABELLE VEYRIER, violoncelle TANGUY MENEZ et BERNARD LANASPÈZE, contrebasses MICKAËL COZIEN et QUENTIN VIANNAIS, cornemuses PIERRE CHARIAL, orgue de barbarie MIHAÏ TRESTIAN, cymbalum CHRISTOPHE HAUSER, son JÉRÔME DESCHAMPS, lumières JEAN-LOUIS DARDENNE, régie orchestre
accordéon, cymbalum, orgue de barbarie et trompe de
chasse, Bernard Cavanna manie avec superbe l’art de
l’orchestration, ainsi que celui de l’impertinence.
Comment recycler les mots déjà écrits et les musiques déjà composées pour mieux se les réapproprier ? Tel est le questionnement sur lequel Vincent Bouchot (voix), Denis Chouillet (piano) et Sylvain Lemêtre (percussions) fondent le programme de leur concert. Baptisé «Détournements» et placé sous les spirituels auspices de George Perec, ce concert fait notamment résonner le cycle inspiré au compositeur Bruno Gillet par «La cantatrice sauve» – rafale de jeux de mots inventés par Perec à partir du nom de Montserrat Caballe. D’autres fameux jongleurs de mots et de sons, tels que Raymond Queneau, Jean Tardieu, François Sarhan et Kurt Schwitters, se retrouvent au sein d’un programme résolument ludique, qui comprend de surcroît une création, résultant d’une commande passée par le festival au jeune compositeur Aurélien Dumont. Pour les besoins de cette création «Thét(r)is», (la «Cantate» de Rameau) et Tétris (le jeu vidéo) vont s’unir dans, ce que Vincent Bouchot appelle fort joliment, «un ballet vocal qui manquera d’R».
Avec VINCENT BOUCHOT, voix DENIS CHOUILLET, piano SYLVAIN LEMÊTRE, percussions
Œuvres de BRUNO GILLET DENIS CHOUILLET FABRICE VILLARD GÉRARD PESSON KURT SCHWITTERS CLARENCE BARLOW FRANÇOIS SARHAN VINCENT BOUCHOT RÉGUS CAMPO AURÉLIEN DUMONT «Thét(r)is» <CRÉATION> commande du gmem-CNCM-marseille
Et quelques phrases de JEAN TARDIEU Extraites de «Un mot pour un autre»
DANS LE CADRE DE LA PROGRAMMATION "MARTINS SONNANTS #3" EN PARTENARIAT AVEC L'OPÉRA DE MARSEILLE
TARIF 10 € / RÉDUIT 6 €
MARDI 13 MAI // 19H00 THÉÂTRE JOLIETTE-MINOTERIE CONTE MUSICAL
L'HOMME QUI FAISAIT FLEURIR LES ARBRES
Basé sur un conte populaire japonais, aussi connu là-bas
que «Le Petit chaperon rouge» l’est ici, «L’homme qui
faisait fleurir les arbres» est un spectacle musical proposé
par l’ensemble L’Instant donné, dont la simplicité
n’a d’égale que la légèreté.
Livret écrit par Elisabeth Hölzle, mise en scène théâtrale
conçue par Jean Rochereau (qui endosse également le
rôle du conteur), et création musicale composée par
Frédéric Pattar, une ample partition de musique de
chambre (pour harpe et percussions), se conjuguent
dans une grande économie de moyens, à rebours de
tout exotisme de pacotille. Prenant comme credo artistique
«Suggérer le plus en disant le moins» et faisant
ainsi particulièrement bien ressortir toute la poésie du
récit, les concepteurs du spectacle laissent une vraie
part de liberté aux interprètes mais également aux
spectateurs, dont l’imaginaire est stimulé tout du long
avec autant d’élégance que d’intelligence.
Basé sur un conte populaire japonais, aussi connu là-bas que «Le Petit chaperon rouge» l’est ici, «L’homme qui faisait fleurir les arbres» est un spectacle musical proposé par l’ensemble L’Instant donné, dont la simplicité n’a d’égale que la légèreté. Livret écrit par Elisabeth Hölzle, mise en scène théâtrale conçue par Jean Rochereau (qui endosse également le rôle du conteur), et création musicale composée par Frédéric Pattar, une ample partition de musique de chambre (pour harpe et percussions), se conjuguent dans une grande économie de moyens, à rebours de tout exotisme de pacotille. Prenant comme credo artistique «Suggérer le plus en disant le moins» et faisant ainsi particulièrement bien ressortir toute la poésie du récit, les concepteurs du spectacle laissent une vraie part de liberté aux interprètes mais également aux spectateurs, dont l’imaginaire est stimulé tout du long avec autant d’élégance que d’intelligence.
DeL’INSTANT DONNÉ, ensembleFRÉDÉRIC PATTAR, musique et conceptionJEAN ROCHEREAU, conteur et composition théâtraleFRÉDÉRIC PATTAR, ELISABETH HÖLZLE, JEAN ROCHEREAU, adapatation du texte AvecJEAN ROCHEREAU, conteurESTHER DAVOUST, harpeMAXIME ECHARDOUR, percussionFRANÇOIS FAUVEL, mise en lumière, accessoires
Production L’Instant Donné. Coproduction gmem-CNCM-marseille et La Fonderie. Avec le soutien du FCM et de l’ADAMI. Crédit illustration DR
EN PARTENARIAT AVEC LE THÉÂTRE JOLIETTE-MINOTERIE
TOUT PUBLIC À PARTIR DE 6 ANS
TARIF UNIQUE 6€
SÉANCES POUR LES SCOLAIRES > LUNDI 12 MAI À 15H00 ET MARDI 13 MAI À 11H00
MERCREDI 14 MAI // 17H00 BMVR L'ALCAZAR RENCONTRE
CONVERSATION MUSICALE #2
Dans l’oeuvre du compositeur Georges Boeuf, le texte
et la voix sont des éléments importants, qu’il s’agisse de
mélodies sur des poèmes d’auteurs français, d’Art Lyrique
avec l’Opéra «Verlaine-Paul» produit par l’Opéra
de Nancy et celui de Marseille respectivement en 1996
et 2003 ou, plus récemment, de Mélodrame sur la célèbre
Nouvelle de Jean Giono «L’homme qui plantait
des arbres», commandé par le Festival de Chaillol en
2013. La relation Texte et Musique varie considérablement
d’un compositeur à l’autre et il est souvent passionnant
de connaître le parcours de chacun et de savoir
quels chemins un compositeur, qui a beaucoup oeuvré
dans ce domaine, a emprunté pour réaliser ce délicat
équilibre entre la poésie d’un auteur et son propre univers
sonore, et cela malgré l’interdiction de Victor Hugo:
«Défense de déposer des notes de musique le long de
mes vers !». Il est vrai aussi que Verlaine conseillait «De
la musique avant toute chose». Alors…
Dans l’œuvre du compositeur Georges Boeuf, le texte et la voix sont des éléments importants, qu’il s’agisse de mélodies sur des poèmes d’auteurs français, d’Art Lyrique avec l’Opéra «Verlaine-Paul» produit par l’Opéra de Nancy et celui de Marseille respectivement en 1996 et 2003 ou, plus récemment, de Mélodrame sur la célèbre Nouvelle de Jean Giono «L’homme qui plantait des arbres», commandé par le Festival de Chaillol en 2013. La relation Texte et Musique varie considérablement d’un compositeur à l’autre et il est souvent passionnant de connaître le parcours de chacun et de savoir quels chemins un compositeur, qui a beaucoup oeuvré dans ce domaine, a emprunté pour réaliser ce délicat équilibre entre la poésie d’un auteur et son propre univers sonore, et cela malgré l’interdiction de Victor Hugo: «Défense de déposer des notes de musique le long de mes vers !». Il est vrai aussi que Verlaine conseillait «De la musique avant toute chose». Alors…
De GEORGES BOEUF, compositeur MICHAËL DIAN, directeur artistique du Festival de Chaillol DINA DIAN, animatrice des rencontres littéraires du Centre Edmong Fleg à Marseille et du festival de Chaillol
Interventions musicalesJOËL VERSAVAUD, saxophoniste Extraits d’œuvres de GEORGES BOEUF «Le Regain» pour saxophone altoExtrait de «L’homme qui plantait des arbres»«Six monodies de l’absence» pour saxophone ténor
Technique gmem-CNCM-marseille. En collaboration avec L'Espace Culturel de Chaillol. Crédit photo DR.
ENTRÉE LIBRE
EN PARTENARIAT AVEC LA BMVR-ALCAZAR
MERCREDI 14 MAI // 19H00 FRICHE LA BELLE DE MAI (PETIT PLATEAU) CONCERT POUR ENSEMBLE ET ÉLECTRONIQUE
PARAGES
L’Instant Donné, ensemble instrumental vif et inventif,
se consacre en priorité aux compositeurs d’aujourd’hui.
Pour cette soirée, l’ensemble s’attelle à deux oeuvres
commandées à Raphaèle Biston et Vincent-Raphaël
Carinola, compositeurs aventureux.
Composée de trois mouvements et de deux interludes
électroacoustiques, «Parages», la (foisonnante) pièce de
Raphaèle Biston qui donne son titre à la soirée, procède
d’une mise en relation extrêmement dynamique entre
sons joués en direct et sons élaborés en studio, les uns
ne cessant de graviter autour des autres.
Avec «Hypérion», pièce pour quatre musiciens (flûte,
clarinette, violon, percussion) et dispositif octophonique,
Vincent-Raphaël Carinola se positionne également au
confluent du domaine instrumental et du domaine
électroacoustique afin de faire jaillir un univers sonore
hybride, au fort potentiel dramatique. A écouter, ces
deux pièces entrent subtilement en résonance l’une
avec l’autre.
L’Instant Donné, ensemble instrumental vif et inventif, se consacre en priorité aux compositeurs d’aujourd’hui. Pour cette soirée, l’ensemble s’attelle à deux œuvres commandées à Raphaèle Biston et Vincent-Raphaël Carinola, compositeurs aventureux. Composée de trois mouvements et de deux interludes électroacoustiques, «Parages», la (foisonnante) pièce de Raphaèle Biston qui donne son titre à la soirée, procède d’une mise en relation extrêmement dynamique entre sons joués en direct et sons élaborés en studio, les uns ne cessant de graviter autour des autres. Avec «Hypérion», pièce pour quatre musiciens (flûte, clarinette, violon, percussion) et dispositif octophonique, Vincent-Raphaël Carinola se positionne également au confluent du domaine instrumental et du domaine électroacoustique afin de faire jaillir un univers sonore hybride, au fort potentiel dramatique. A écouter, ces deux pièces entrent subtilement en résonance l’une avec l’autre.
Avec L'INSTANT DONNÉ, ensemble composé de CÉDRIC JULLION, flûtes MATHIEU STEFFANUS, clarinettes SAORI FURUKAWA, violon CAROLINE CREN, piano MAXIME ECHARDOUR, percussion
Œuvres de VINCENT-RAPHAËL CARINOLA «Hypérion» (45’)
RAPHAÈLE BISTON «Parages» (25’)
L’Instant Donné est en résidence au Théâtre Garonne (Toulouse) avec l’aide de l’ONDA et reçoit le soutien de la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile de France - Ministère de la Culture au titre de l’aide aux ensembles conventionnés, de la SACEM, de la culture avec la copie privée, de la SPEDIDAM et du FCM. L’Ensemble est membre de Futurs Composés, réseau national de la création musicale. Crédit photo Alain Julien
EN PARTENARIAT AVEC LA FRICHE LA BELLE DE MAI
BAR ET RESTAURATION SUR PLACE
TARIF UNIQUE : 6€
MERCREDI 14 MAI // 21H00 FRICHE LA BELLE DE MAI (GRAND PLATEAU) OPÉRA NOISE/ VIDÉO
SAFETY FIRST
Depuis les années 1960, paquebots, chalutiers et autres tankers en fin de vie arrivent du monde occidental pour s’échouer au large de l’Inde ou du Bangladesh afin d’y être détruits puis recyclés. Ce paysage d’apocalypse, en arrière-plan duquel le Moloch capitaliste se dresse dans toute sa rapacité, a donné naissance à un fulminant opéra-chantier orchestré par le compositeur Eryck Abecassis et l’écrivain Olivia Rosenthal. Charriant un flux compact de matières et de sons, la partition entre en intense résonance avec le livret, qui plonge dans les entrailles du réel pour en extraire la substance profonde et la faire rejaillir sous forme de strates à la fois très brutes et très poétiques. Ainsi mots et sons se fondent-ils en un alliage polyphonique, aussi rigoureux que tumultueux, dont la puissance expressive est encore rehaussée par la scénographie de Stéphane Bordonaro et l’interprétation des musiciens – Eryck Abecassis (laptop, synthèse modulaire), Jean-Sébastien Mariage (guitare électrique), Will Guthrie (percussions) – et des vocalistes – Chantal Santon Jeffery (soprano), Catherine Jauniaux (voix parlée/chantée).
De ERYCK ABECASSIS, composition, vidéo et mise en scène OLIVIA ROSENTHAL, livret STÉPHANE BORDONARO, scénographie et création lumière CHLOÉ BRUGNON, conseil artistique à la mise en scène
Production déléguée Césaré - Centre National de Création Musicale de Reims. Coproduction La Muse en circuit - Centre National de Création Musicale, l’Opéra de Reims, Comédie de Reims - Festival Reims Scènes d’Europe. Avec le soutien du Fonds de création lyrique, de l’Adami, de la Spedidam et du gmem-CNCM-marseille. Avec l’aide à la diffusion Arcadi - Île-de-France. Projet initié grâce au programme “Hors les murs“ de l’Institut Français en 2011. Eryck Abecassis a bénéficié d’une aide de l’Etat à l’écriture d’une musique nouvelle et innovante pour la composition de "Safety First".
Crédit Photo Eryck Abecassis
EN PARTENARIAT AVEC LA FRICHE LA BELLE DE MAI
TARIF 10€ / RÉDUIT 8€
BAR ET RESTAURATION SUR PLACE
Trio à cordes
Devinette : Qu’est-ce qui commence par ‘‘Les palais oubliés’’ et finit par ‘‘Le souffle de l’ivresse’’ ?
On se creuse, on fantasme en imaginant une suite de courts-métrages d’Ingmar Bergman mettant en scène Edgar Allan Poe, un poème inconnu de Baudelaire sur le caractère libérateur, des esquisses zoomorphes inédites de Grandville, un moment de l’histoire comme ceux que l’on souhaite vivre...
La dimension magique de la formation en trio, le choix du ‘‘total acoustique’’ et du ‘‘total improvisé’’ sont vraiment voulu. L’envie d’inventer in situ des textures, des chants et/ou des architectures fait de chaque musicien, l’élément d’un orchestre constamment aléatoire avec jubilation et sans tabou.
1. Les palais oubliés (4’43 ‘’)
2. Amarco (4’15 ‘’)
3. Champ contre champ (4’19’’)
4. Play ground (4’56’’)
5. Petite conversation entre amis (1’36’’)
6. Question d’avenir (7’19’’)
7. Tactilographie (2’46’’)
8. Wild town (5’38’’)
9. Time to change (2’20’’)
10. Lune objective (2’21’’)
11. Le souffle de l’ivresse (3’51’’)
JEUDI 15 MAI // 19H00 ABG GASTON-DEFFERRE CONCERT LECTURE
L'HOMME QUI PLANTAIT DES ARBRES
Une partition sonore de Georges Boeuf, sur un texte
de Jean Giono.
Autour du récit éponyme de Jean Giono, qu’on a longtemps
cru authentique, tant l’aventure extraordinaire du
berger Elzéard Bouffier emporte et touche le lecteur, le
compositeur marseillais Georges Boeuf a imaginé une
partition sonore pour saxophones et percussions, subtil
écrin de musique à la lecture intégrale du texte.
Loin d’en constituer une illustration, la musique composée
par Georges Boeuf fait ressentir un paysage, vibrer
l’air et invite à mieux entendre la simplicité et la portée
d’une écriture...
Délicat ouvrage de son, fine dentelle musicale qui
magnifie l’écoute d’un texte vibrant d’humanité, sa
musique retrouve, sans mélancolie et libérée de tout
dogmatisme, l’héritage de la musique concrète, dont le
compositeur fut, en son temps, l’un des promoteurs les
plus engagés.
Nous allons cheminer avec la narratrice à la rencontre
de cet homme qui a, au fil des années, fait renaître
secrètement sa région en plantant inlassablement des
glands, sans en attendre quoique ce soit en retour..
Une partition sonore de Georges Boeuf, sur un texte de Jean Giono. Autour du récit éponyme de Jean Giono, qu’on a longtemps cru authentique, tant l’aventure extraordinaire du berger Elzéard Bouffier emporte et touche le lecteur, le compositeur marseillais Georges Boeuf a imaginé une partition sonore pour saxophones et percussions, subtil écrin de musique à la lecture intégrale du texte. Loin d’en constituer une illustration, la musique composée par Georges Boeuf fait ressentir un paysage, vibrer l’air et invite à mieux entendre la simplicité et la portée d’une écriture... Délicat ouvrage de son, fine dentelle musicale qui magnifie l’écoute d’un texte vibrant d’humanité, sa musique retrouve, sans mélancolie et libérée de tout dogmatisme, l’héritage de la musique concrète, dont le compositeur fut, en son temps, l’un des promoteurs les plus engagés. Nous allons cheminer avec la narratrice à la rencontre de cet homme qui a, au fil des années, fait renaître secrètement sa région en plantant inlassablement des glands, sans en attendre quoique ce soit en retour...
Commande 2013 de l’Espace Culturel de Chaillol, Hautes-Alpes (festival de Chaillol). Création le 23 mai 2013, à Gap (Hautes-Alpes). Pour ce projet, l’ECC a reçu le soutien de la Direction des Affaires Culturelles Provence-Alpes-Côte d’Azur, de l’ADAMI, de la Sacem, du gmem-CNCM-marseille, de la Ville de Gap (Hauts-Alpes). Avec le soutien de l’Inspection Académique des Hautes-Alpes et du CFMI d’Aix-en-Provence. Crédit Photo Alexandre Chevillard
EN COPRODUCTION AVEC ABD GASTON-DEFFERRE
DANS LE CADRE DE LA PROGRAMMATION "MUSIQUES EN CHANTIER #3" ENTRÉE LIBRE SUR RÉSERVATION
SÉANCE POUR LES SCOLAIRES > JEUDI 15 MAI À 14H30
VENDREDI 16 MAI // 12H30 SALLE MUSICATREIZE RÉCITAL D'ALTO
MIDISSONNANT #2
Concerto pour alto et électronique.
Comme l’énoncé du projet l’indique, l’œuvre ambitionne de créer une interaction forte et directe entre le soliste et le dispositif électronique en s’inspirant du modèle concertant. Cette interaction ne se situe pas seulement au niveau de la réactivité entre les différentes parties, mais concerne l’ensemble des matériaux sonores et instrumentaux mis en jeu et en espace dans l’œuvre ainsi que la disposition scénique des parties.
L’alto est au centre du projet : d’une part, Christophe Desjardins tient la partie soliste du concerto, d’autre part, la totalité des matériaux enregistrés et traités grâce aux moyens électroniques sont extraits de l’alto et donnent naissance aux sonorités de cet orchestre électronique. De cette manière, une unité sonore est assurée entre les différentes parties.
Christophe Desjardins, altiste toujours en quête de nouveaux territoires, revient au Festival Les Musiques avec un récital en deux temps, qui illustrent chacun à leur manière l’extension du champ des possibles :
"Partita I" de Philippe Manoury, pour alto et électronique en temps réel, véritable monument symphonique pour un instrumentiste et dispositif, que Christophe Desjardins a joué dans le monde entier depuis sa création à Villeurbanne en 2007. La plupart des sons de cordes ne sont pas des enregistrements réels mais de la synthèse en temps réel de phrases instrumentales préalablement enregistrées.
Et "Le chant des barbares", création pour alto seul de François Meïmoun, commande du gmem-CNCM-marseille, chant monophonique et collectif, pour instrument seul qui se pense et qui se réalise comme des chants polyphoniques. Ce Chant est la partie musicale d’un rituel. Et il est le souvenir de ce rituel. Un chant sacré et sacrilège.
Avec CHRISTOPHE DESJARDINS, alto
CHRISTOPHE LEBRETON (Grame), SERGE LEMOUTON (Ircam) réalisateurs en informatique musicale de "Partita I"
Programme
"Le chant des Barbares" < CRÉATION > FRANÇOIS MEÏMOUN Commande gmem-CNCM-marseille
"Partita I" PHILIPPE MANOURY Commande Grame (CNCM de Lyon) / Ministère de la Culture. Production Grame. Coproduction avec l’Ircam (Paris) et l’Université de San Diego (Etats-Unis).
« Vortex Temporum » est un sextuor pour piano et cinq
instruments (flûte, clarinette, violon, alto et violoncelle),
écrit en 1996 par le compositeur français Gérard Grisey
(1946-1998). Cette oeuvre longue (près de trois quarts
d’heure) s’est imposée depuis le jour même de sa création,
comme l’un des plus puissants chefs-d’oeuvre de la fin du
XXe siècle. Elle capture l’oreille dès ses premières notes :
une irrésistible spirale harmonique, qui semble fuir dans
l’espace à la vitesse de la lumière, donne son élan à la
pièce. Un élan qui ne s’arrêtera plus.
« Vortex Temporum » fait partie de ses oeuvres qui sont
aussi un Monde. C’est précisément ce qui a captivé Anne
Teresa De Keersmaeker, qui n’a jamais caché son intérêt pour
les longues partitions fortement construites (celles de
Steve Reich, par exemple, « Drumming » et « Music for Eighteen
Musicians », la musique de « Rain »).
S’immerger dans un monde, le temps de toute une soirée…
« L’art musical est l’art violent par excellence. Il nous
donne à percevoir ce que Proust appelait ‘un peu de temps
à l’état pur’, ce temps qui suppose à la fois l’existence et
l’anéantissement
«Vortex Temporum» est un sextuor pour piano et cinq instruments (flûte, clarinette, violon, alto et violoncelle), écrit en 1996 par le compositeur français Gérard Grisey (1946-1998). Cette œuvre longue (près de trois quarts d’heure) s’est imposée depuis le jour même de sa création, comme l’un des plus puissants chefs-d’oeuvre de la fin du XXe siècle. Elle capture l’oreille dès ses premières notes : une irrésistible spirale harmonique, qui semble fuir dans l’espace à la vitesse de la lumière, donne son élan à la pièce. Un élan qui ne s’arrêtera plus. «Vortex Temporum» fait partie de ses œuvres qui sont aussi un Monde. C’est précisément ce qui a captivé Anne Teresa De Keersmaeker, qui n’a jamais caché son intérêt pour les longues partitions fortement construites (celles de Steve Reich, par exemple, « Drumming » et « Music for Eighteen Musicians », la musique de « Rain »). S’immerger dans un monde, le temps de toute une soirée… « L’art musical est l’art violent par excellence. Il nous donne à percevoir ce que Proust appelait ‘un peu de temps à l’état pur’, ce temps qui suppose à la fois l’existence et l’anéantissement de toutes les formes de vie. » Gérard Grisey
Œuvre deGÉRARD GRISEY "Vortex Temporum"pour piano et cinq instruments ANNE TERESA DE KEERSMAEKER, chorégraphie
Avec ENSEMBLE ICTUScomposé deJEAN-LUC PLOUVIER, pianoMICHAEL SCHMID, flûteDIRK DESCHEEMAEKER, clarinetteIGOR SEMENOFF, violonJEROEN ROBBRECHT, altoGEERT DE BIÈVRE, violoncelleCréé avec et dansé parBOSTJAN ANTONCIC, CARLOS GARBIN, MARIE GOUDOT, CYNTHIA LOEMIJ, JULIEN MONTY, MICHAËL POMERO, IGOR SHYSHKO, danseurs
SAMEDI 17 MAI // 18H00 LA FRICHE LA BELLE DE MAI (PETIT PLATEAU) CONCERT (TOUT PUBLIC)
IMPRESSION, SOLEIL COUCHANT*
« Vortex Temporum » est un sextuor pour piano et cinq
instruments (flûte, clarinette, violon, alto et violoncelle),
écrit en 1996 par le compositeur français Gérard Grisey
(1946-1998). Cette oeuvre longue (près de trois quarts
d’heure) s’est imposée depuis le jour même de sa création,
comme l’un des plus puissants chefs-d’oeuvre de la fin du
XXe siècle. Elle capture l’oreille dès ses premières notes :
une irrésistible spirale harmonique, qui semble fuir dans
l’espace à la vitesse de la lumière, donne son élan à la
pièce. Un élan qui ne s’arrêtera plus.
« Vortex Temporum » fait partie de ses oeuvres qui sont
aussi un Monde. C’est précisément ce qui a captivé Anne
Teresa De Keersmaeker, qui n’a jamais caché son intérêt pour
les longues partitions fortement construites (celles de
Steve Reich, par exemple, « Drumming » et « Music for Eighteen
Musicians », la musique de « Rain »).
S’immerger dans un monde, le temps de toute une soirée…
« L’art musical est l’art violent par excellence. Il nous
donne à percevoir ce que Proust appelait ‘un peu de temps
à l’état pur’, ce temps qui suppose à la fois l’existence et
l’anéantissement
Concert pour ensemble et électronique.
Entre frottements, bruissements, souffles et fracas, ce concert se réfère à l’école Spectrale. Conçu comme un voyage au creux du Son, il entraîne l’auditeur vers les contrées qu’arpentent des compositeurs-explorateurs avides de musiques nouvelles. Jean-Claude Risset, l’inventeur de la Synthèse, y apparaît aux côtés de Tristan Murail, père fondateur avec Gérard Grisey du courant Spectral. Membre affirmé du collectif, Jean-Luc Hervé apporte au système sa belle maîtrise du temps, sans doute récoltée en Orient. Le très personnel François Narboni construit, quant à lui, une architecture pleine et rutilante à partir d’un simple bruit pulsé. Pour clore le bal, Annachiara Gedda, une jeune compositrice familière de cette esthétique – elle a étudié auprès de Murail – est invitée par Télémaque à rajouter sa propre pierre à l’édifice. Trente-cinq années après les «treize couleurs», le miracle sonore reste entier : au-delà de toute combinatoire, quel que soit le système de référence, le Son est devenu, grâce aux spectraux, un « phénomène acoustique vécu dans la force de son individualité ». (Danielle Cohen-Lévinas) *« Sans cesse la couleur devient une autre couleur… » Yves Bonnefoy
MACHA MAKEïEFF, mise en espace de la séance scolaire (directrice de La Criée – Théâtre national de Marseille) Œuvres deFRANÇOIS NARBONI« Le Plérôme des éons »
JEAN-LUC HERVÉ « En dehors »
JEAN-CLAUDE RISSET« Passages »
ANNACHIARA GEDDA < CRÉATION >« And yet no further »
Tristan Murail« Treize couleurs du soleil couchant »
SÉANCE SCOLAIRE LE VENDREDI 16 MAI À 15H00 > SUR RÉSERVATION
EN PARTENARIAT AVEC LA FRICHE LA BELLE DE MAI ET LA CRIÉE-THÉÂTRE NATIONAL DE MARSEILLE
TARIF UNIQUE 6€
SÉANCE POUR LES SCOLAIRES > VENDREDI 16 MAI À 15H00
SAMEDI 17 MAI // 20H30 > SOIRÉE DE CLÔTURE LE SILO MUSIQUE ET DANSE
VORTEX TEMPORUM & DJ SET
« Vortex Temporum » est un sextuor pour piano et cinq
instruments (flûte, clarinette, violon, alto et violoncelle),
écrit en 1996 par le compositeur français Gérard Grisey
(1946-1998). Cette oeuvre longue (près de trois quarts
d’heure) s’est imposée depuis le jour même de sa création,
comme l’un des plus puissants chefs-d’oeuvre de la fin du
XXe siècle. Elle capture l’oreille dès ses premières notes :
une irrésistible spirale harmonique, qui semble fuir dans
l’espace à la vitesse de la lumière, donne son élan à la
pièce. Un élan qui ne s’arrêtera plus.
« Vortex Temporum » fait partie de ses oeuvres qui sont
aussi un Monde. C’est précisément ce qui a captivé Anne
Teresa De Keersmaeker, qui n’a jamais caché son intérêt pour
les longues partitions fortement construites (celles de
Steve Reich, par exemple, « Drumming » et « Music for Eighteen
Musicians », la musique de « Rain »).
S’immerger dans un monde, le temps de toute une soirée…
« L’art musical est l’art violent par excellence. Il nous
donne à percevoir ce que Proust appelait ‘un peu de temps
à l’état pur’, ce temps qui suppose à la fois l’existence et
l’anéantissement
«Vortex Temporum» est un sextuor pour piano et cinq instruments (flûte, clarinette, violon, alto et violoncelle), écrit en 1996 par le compositeur français Gérard Grisey (1946-1998). Cette œuvre longue (près de trois quarts d’heure) s’est imposée depuis le jour même de sa création, comme l’un des plus puissants chefs-d’oeuvre de la fin du XXe siècle. Elle capture l’oreille dès ses premières notes : une irrésistible spirale harmonique, qui semble fuir dans l’espace à la vitesse de la lumière, donne son élan à la pièce. Un élan qui ne s’arrêtera plus. «Vortex Temporum» fait partie de ses œuvres qui sont aussi un Monde. C’est précisément ce qui a captivé Anne Teresa De Keersmaeker, qui n’a jamais caché son intérêt pour les longues partitions fortement construites (celles de Steve Reich, par exemple, « Drumming » et « Music for Eighteen Musicians », la musique de « Rain »). S’immerger dans un monde, le temps de toute une soirée… « L’art musical est l’art violent par excellence. Il nous donne à percevoir ce que Proust appelait ‘un peu de temps à l’état pur’, ce temps qui suppose à la fois l’existence et l’anéantissement de toutes les formes de vie." Gérard Grisey
Œuvre deGÉRARD GRISEY "Vortex Temporum"pour piano et cinq instruments ANNE TERESA DE KEERSMAEKER, chorégraphie
Avec ENSEMBLE ICTUScomposé deJEAN-LUC PLOUVIER, pianoMICHAEL SCHMID, flûteDIRK DESCHEEMAEKER, clarinetteIGOR SEMENOFF, violonJEROEN ROBBRECHT, altoGEERT DE BIÈVRE, violoncelleCréé avec et dansé parBOSTJAN ANTONCIC, CARLOS GARBIN, MARIE GOUDOT, CYNTHIA LOEMIJ, JULIEN MONTY, MICHAËL POMERO, IGOR SHYSHKO, danseurs