VARIATIONS SUR LE THÈME DU FESTIVAL
ENTRÉE LIBRE

MARDI 13 AVRIL
RÉPÉTITION PUBLIQUE
MUSICATREIZE / 18h30
> de la création Dionysos, le vin, le sang
ALEXANDROS MARKEAS, compositeur


DIMANCHE 18 AVRIL

RENCONTRE
FRICHE LA BELLE DE MAI / à partir de 18h30
> avec l’équipe artistique du Concile d’Amour

MARDI 27 AVRIL
CONVERSATION / MUSIQUE
BIBLIOTHÈQUE DE L’ALCAZAR / 17h00
> avec ONDREJ ADAMEK, compositeur
et ANDREA LIBEROVICI, compositeur
Le texte, la voix, l’électronique...
À propos de leur création.
Moment musical avec SIGEKO HATA, soprano.


MERCREDI 28 AVRIL

CONVERSATION / MUSIQUE
BIBLIOTHÈQUE DE L’ALCAZAR / 17h00
> avec SONIA WIEDER-ATHERTON, violoncelliste
Au commencement il y a Monteverdi...
Moment musical.


VENDREDI 30 AVRIL

RÉPÉTITION PUBLIQUE
FRICHE LA BELLE DE MAI / de 15h00 à 18H00
SUR RÉSERVATION POUR LES SCOLAIRES
> de l’opéra de chambre arabe Zajal

VENDREDI 30 AVRIL
RENCONTRE
FRICHE LA BELLE DE MAI / à partir de 18h30
> autour de Zajal
avec ZAD MOULTAKA, compositeur et l’équipe artistique

 

 

Une traversée du miroir ?

 

Un voyage à travers des œuvres, univers poétiques et sonores... Le programme 2009 propose des formes et des langages artistiques éclectiques et protéiformes, avec plus de 80 œuvres, 83 compositeurs, chorégraphes, auteurs, metteurs en scène, 11 créations...

 

La musique en est le fil conducteur et l’élément structurant.

 

 

En 2008, le Festival Les Musiques inaugurait le tarif unique de 5 € par concert. Nous ne bradions ni les artistes, ni les œuvres, ni l’exigence nécessaire à leur réalisation. Ce choix fut un succès, exprimé tant par le nombre important de spectateurs que par la diversité des publics rencontrés.

 

Cette décision fut prise à la suite d’un temps de réflexion sur l’accès à l’art. En avril 2008, le contexte économique était difficile, la situaotre olitique à tarif unique de 5 €, par nécessité, car nous avons besoin, citoyens, public et artistes, de moments de convivialité, d’imaginaire, de rêves, d’émotions et de plaisir, tout en ayant l’éphémère conscience de nous inscrire dans l’histoire sensible de l’humanité.

 

 

Le festival dans sa chronologie, de l’ouverture sur un toit terrasse vers un final dans un théâtre, nous fait découvrir des ensembles instrumentaux aux effectifs multiples : orchestre philharmonique, quatuor à cordes, ensembles de percussions, solos et solistes... auxquels s’agrègent danseurs et chorégraphes, théâtre musical et technologies multimédia...

 

La distribution artistique est abondante et couvre certainement tout le champ de ce que l’on appelle le spectacle vivant. Elle démontre la vitalité de la création tout en présentant une multitude de talents faits de virtuosité, de précision, de grâce.

 

Cette nouvelle édition révèle un programme construit autour de l’entrecroisement des œuvres, des spectacles, générant des relations de cause à effet et de mise en perspective esthétiques, formelles et temporelles.

 

 

Donc, une belle traversée et de longues déambulations dans des œuvres et lieux de représentation, eux-mêmes espaces générateurs de fiction. Une réalité qui ne se limite pas à des murs mais qui naît de l’alchimie de l’artiste sur la scène et de la rencontre avec le spectateur, acteur lui aussi de l’émergence d’un temps fictionnel.

 

Bon vent, car les seuls risques de ce voyage de l’esprit sont de stimuler la curiosité et de provoquer des découvertes troublantes, enrichissantes.

 

 

Raphaël de Vivo