SAISON 2014
"LE DOMAINE DES MURMURES #1" DU 19 JUILLET AU 19 OCTOBRE 2014 CHÂTEAU D'AVIGNON > Saintes-Maries de la mer [INSTALLATIONS SONORES ET PERFORMANCES] >+ d'infos > flyer à télécharger |
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Week-end d'ouverture les 19 & 20 juillet 2014 Depuis 10 ans, le domaine départemental d'Avignon en Camargue ouvre ses portes à un parcours d'art contemporain estival qui offre la possibilité d'une lecture nouvelle se son patrimoine historique remarquable, conçu par l'entrepreneur Louis Noilly Prat, à l'aube du XXe siècle. Cette année, le gmem-CNCM-marseille s'associe au Château d'Avignon en proposant un parcours d'expositions "Le domaine des murmures #1".
Dès le 19 juillet 2014, Le domaine des murmures #1 investira le parc et les dépendances du château comme autant de lieux d'écoute et de réflexion sur le son et ses multiples interactions avec la nature et la mécanique industrieuse des équipements techniques du domaine. 12 plasticiens, invités à travailler sur place, proposeront des expérimentations adaptées aux particularités des espaces investis. Ces différentes approches permettront de toucher au plus près la dimension plastique de ce matériau, au travers d'œuvres qui donnent à voir ou à entendre, éveillent les sens ou les perturbent, jouent sur l'étonnement ou l'illusion et nous invitent à prêter une oreille attentive à notre environnement. Les dispositifs d'écoute imaginés par Julien Clauss, Pierre-Laurent Cassière et Carole Rieussec (infos ci-dessous) nous placeront au coeur de paysages sonores. Configurés comme des espaces d'expériences à vivre ou à parcourir, ils accorderont un intérêt premier à la perception et à la matérialité du son qui sculpte un environnement, convoque l'imaginaire et réactive toutes les interrogations sur l'espace, le temps et la mémoire. C'est à un autre voyage, tout aussi immatériel, que nous convieront les compositions de Dominique Petitgand, Marie Chéné & Pascal Messaoudi : récits, mots, langage, devenus la matière même de l'oeuvre, en appelleront à une immersion dans un monde narratif et mental. Ici les pièces seront à écouter comme des films sans image, sollicitant chez le spectateur-auditeur qui déambule ou se repose sur un banc une attention flottante, entre concentration et rêverie. De même, au détour du parc et dans le lavoir, les sculptures périscopes d'Emma Dusong et la vidéo de Franck Lesbros s'emploieront à faire naître un espace sonore en croisant les motifs du chant et de l'eau. A l'inverse, les pièces acoustiques d'Emmanuel Lagarrigue et Arno Fabre évoqueront le son par une mise en forme sculpturale: silencieuse pour le premier où le son, non diffusé, est figuré par des clignotements lumineux et, sonore pour le second, où une imposante cloche nomade, portée par un beffroi de bois, vacille lentement jusqu'à sonner librement. Enfin, des artistes-collecteurs de sons, joueront sur le potentiel musical ou sonore des éléments naturels. Que ce soit le frémissement des végétaux de la bambouseraie du château (Pierre Berthet - infos ci-dessous), ou encore le bruissement d'un nuage artificiellement recréé (Valère Costes), le son sera le produit d'une énergie extérieure que l'artiste captera et recyclera par le truchement de programmes plus ou moins sophistiqués. Un ensemble d'ondes et de pulsations, presque imperceptibles parfois, des sensations fugitives, composeront des partitions naturelles, orchestrées et jouées en direct par des machines à sons. Le gmem-CNCM-marseille présente : Avec Patrick Delges, assistance technique Remerciements à Wallonie Bruxelles Internationnal, la Fédération Wallonie-Bruxelles, la fondation SMart.be, le Centre Henri Pousseur, le gmem-CNCM-marseille.La membrane est réduite au strict nécessaire : juste ce qu’il faut pour que le cylindre du haut-parleur reste en suspension autour de l’aimant central. De cette façon, les capacités sonores du H.P. sont fortement diminuées. Des fils d’acier plus ou moins longs sont fixés au cylindre coulissant au gré des impulsions électriques envoyées dans le haut-parleur. A l’autre bout, les fils sont connectés à un réseau de bidons résonnants répartis en suspension dans l’espace de jeu. Les vibrations induites dans les fils par les signaux envoyés dans les H.P. prolongés dé-membranés résonnent dans les bidons. Les sons-sources sont entendus filtrés et réverbérés par leur passage dans les fils et les bidons. "La grande vide", musique pour prairie, 2014 de Carole Rieussec Création sonore 24min environ "La grande vide" est une création sonore composée par Carole Rieussec pour et en résonance avec la grande prairie du château, espace d’une circularité presque parfaite, formant comme un écrin spectaculaire au monument. La composition s’écoute au casque tout en parcourant le tour de cette vaste étendue naturelle ou en la contemplant depuis un observatoire singulier. Ces deux postures d’écoute sont complémentaires, et permettent de lire l’œuvre de façons différente. La pièce est stéréophonique, le casque en est l’arène. La musique donne à entendre une série de phrases, d’épiphanies qui ponctuent le regard et l’imaginaire. Textes et sons enlacent la prairie sans jamais la définir. La poétique nait de la disjonction avec le paysage. Voix : Denise Barreiros Co-production Gmem, Conseil général des Bouches-du-Rhône, domaine départemental du château d’Avignon - 2014 Mention photo : Pierre-Laurent Cassière, Autoportrait au Schizophone, 2006, ©adagp/Cassière INFOS PRATIQUES : LIEU : TARIFS : 53, rue Grignan 13006 Marseille
Métro 1 : Vieux-port ou Estrangin-Préfectur53, rue Grignan 13006 Marseille
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