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SAISON 2011



JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE
SAMEDI 17 & DIMANCHE 18 SEPTEMBRE
[PARCOURS / PERFORMANCES]

RENSEIGNEMENTS AU 04 96 20 60 10
ENTRÉE LIBRE


> Programme (en PDF)


> ÉDITO

La musique a été notée pendant des siècles sur la valeur du temps. La représentation de l’espace y était pourtant induite par la nomenclature et la position des instrumentistes.
Cette banalisation s’est trouvé bousculée durant le XX° siècle, déjà par les notions d’éclatement et de configuration des musiciens dans l’espace, puis par l’apparition et le développement des dispositifs électroacoustiques de diffusion. La notion d’espace est entrée comme un paramètre fondamental dans la composition musicale.

Pendant que Fernand Deligny (philosophe, psychologue) entreprend de noter sur des papiers-calque les déplacements d’enfants autistes dans les Cévennes (les lignes d’erre), Iannis Xenakis inscrit sur des feuilles identiques les lignes correspondant aux paramètres musicaux avec l’Upic. Les représentations se ressemblent, l’une trace le temps de la déambulation dans un espace, les cercles répétitifs du déplacement des enfants silencieux, l’autre le mouvement des paramètres musicaux.

Les représentations s’attachent aux valeurs, élargissent leurs champs et indiquent le déplacement. L’architecture et la musique s’interrogent mutuellement et réciproquement sur l’espace et sa représentation. La musique s’écrit comme un plan, l’architecture compose l’espace..

La partition représentait une ligne chronologique de succession d’événements. Le plan se dessine en lien avec des séries de valeurs. L’architecture et la musique s’interpellent et Iannis Xenakis et Le Corbusier vont ouvrir un des champs de recherche les plus importants du XX° siècle : la notion de représentation de l’espace et ses règles de composition.

À travers les différentes propositions installées dans les locaux du Gmem, nous vous invitons à traverser cette évolution fondamentale de la musique et de sa prise en considération de l’espace.
CHRISTIAN SEBILLE, directeur


> PARCOURS

GRANDE SALLE / LE SALON D’EXPÉRIMENTATION
Atelier d’expérimentation sur la notion d’espace autour d’un dispositif interactif exploratoire.
Vous pourrez vous prêter à la découverte des différents moyens de projection sonore allant du son diffusé dans l’espace au moyen d’interfaces tactiles, jusqu’aux mouvements du corps captés pour faire voler les sons dans l’architecture du lieu.
Avec HERVÉ BIROLINI, CHARLES BASCOU, MATHIEU CHAMAGNE, compositeurs et utilisateurs de systèmes de spatialisation et AURORE GRUEL, chorégraphe et danseuse.

STUDIO A / LE SALON STÉRÉOPHONIE
Atelier d’expérimentation autour de la stéréophonie.
Animé par JÉRÔME DECQUE, directeur technique & responsable des studios du Gmem.

STUDIO B / LE SALON D’ÉCOUTE
Diffusion d’œuvres musicales spatialisées sur un dispositif octophonique (huit points de diffusion).

STUDIO C / LE SALON DOCUMENTATION
Bornes multimédia en accès libre.
Présentation de vidéos, consultation de partitions et d’ouvrages en lien avec la thématique.

SAMEDI 17 SEPTEMBRE DE 14H À 19H
DIMANCHE 18 SEPTEMBRE DE 14H ET À 19H
ENTRÉE LIBRE


> PERFORMANCES 

‘’Cartographies sonores’’
Dispositif interactif exploratoire
Avec MATHIEU CHAMAGNE, CHARLES BASCOU, HERVÉ BIROLINI, compositeurs et AURORE GRUEL, chorégraphe et danseuse.

SAMEDI 17 SEPTEMBRE 17H ET 19H
DIMANCHE 18 SEPTEMBRE 16H ET 18H
ENTRÉE LIBRE - RÉSERVATION RECOMMANDÉE